Après Noël Mamère, c’est Daniel Cohn-Bendit qui vient, à trois jours des municipales 2008, appuyer la liste des Verts de Lille conduite par Eric Quiquet et Marie-Pierre Bresson. Malgré leurs positions différentes sur le Modem...
«C’est une bonne nouvelle, ici tout va bien», lance le co-président du groupe Verts au Parlement européen dès sa première prise de parole au « café politique » organisé Chez Morel, un établissement situé place du théâtre.
«C’est une bonne nouvelle, ici tout va bien», lance le co-président du groupe Verts au Parlement européen dès sa première prise de parole au « café politique » organisé Chez Morel, un établissement situé place du théâtre.
Eric Quiquet venait effectivement de brosser, devant les militants et journalistes présents, un tableau satisfaisant quant à la position des Verts dans les sondages. Le jeune candidat aspire même à un score bien meilleur qu’en 2001 : «Cette fois encore, nous serons dans le tiercé de tête», pronostique-il, serein. Eric Quiquet a d’ores et déjà annoncé qu’il se rallierait à Martine Aubry au second tour.
Pas question pour Daniel Cohn-Bendit de critiquer ce choix. Tout juste taquine-t-il, pour mieux «vendre» le rapprochement suggéré avec le Modem à Paris : « Quand on signe un pacte avec la droite, ils tiennent parole, ce sont des bourgeois...» Plus sérieusement, «Dany le rouge» prône une nouvelle stratégie pour le parti politique : « Les Verts doivent être un parti de proposition.» Et à ce titre ils devraient, selon lui, choisir des alliances non sur des critères idéologiques mais en termes d’efficacité. Sous un label propre aux Verts.
Hacène Ouffar
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