mardi 4 mars 2008

Le Pen : Sophie Marceau n'aurait pas «le nez très propre» Suivez le live...


Jean-Marie Le Pen à Lille - (c) Antoine Bayet


Suivez en direct la venue à Lille de Jean-Marie Le Pen...

13h20.
La réunion touche à sa fin. Le local de l'étape Eric Dillies n'a finalement, comme a son habitude, pas dit grand chose, se contentant d'écouter religieusement Jean-Marie Le Pen dérouler ses grands principes politiques. «Très confiant» sur l'issue du scrutin à Hénin-Beaumont, le leader du Front national s'est gardé de tout pronostic concernant Lille. Simple oubli ou lucidité tacite ?

13h15.
Revenant sur la mise en examen en février de Philippe Bernard, ancien leader frontiste lillois, le président du Front national a ironisé: «Je l'avais tellement prévu que je l'ai suspendu de ses fonctions au sein du parti.»Le prédecesseur d'Eric Dillies a été mis en examen le 13 février dernier dans un dossier d'abus de confiance lors des élections cantonales de 2004. Le bureau politique du Front national avait décidé de l'écarter des instances du parti en novembre 2007.

Coup de colère. Interrogé par un journaliste sur le refus de Sophie Marceau de participer au JT de TF1 et d'évoquer la Résistance en sa présence, le patron du FN , piqué au vif a rétorqué qu'il était, lui «un vrai résistant». Précisant qu'il allait se renseigner sur « les antécédents » de Mme Marceau, dont l'attitude tendrait à montrer qu'elle a des choses à cacher et qu'elle n'aurait «pas le nez très propre».

Sur ce sujet, on écoute les explications de Robert Namias, directeur de l'information de TF1, interrogé sur RTL :



(source)


13h10.
Jean-Marie Le Pen joue le jeu des comparaisons.«La situation de certaines villes françaises est comparable au Kosovo», province serbe à majorité albanaise qui s'est autoproclamée indépendante.

12h 30. Les soutiens les plus francs ne viennent pas forcément du grand chef. Pour le duo d'Hénin-Beaumont, «Eric Dillies est un historique du parti».

Pour le président du Front national, le premier tour des municipales est avant tout politique, le deuxième concerne la gestion de la ville. D'où l'importance pour le FN, de faire de bons scores au premier tour, d'emmagasiner les votes. Mais chez Le Pen père, les considérations nationales ne sont jamais très loin, l'occasion de tacler le Président de la République non plus. «Nicolas Sarkozy est un petit magicien hyperactif», «un furet du bois mesdames». Eric Dillies laisse le soin au patron de dérouler ses traditionnels grands thèmes. Chômage, immigration, médiatisation à outrance, insécurité, pouvoir d'achat.


Midi. L’hôtel Bellevue à Lille accueille Jean-Marie Le Pen, dans une ambiance plutôt confidentielle. Quelques rangées de fauteuils, réservés à la presse et aux quelques militants qui auront eu le courage de sauter le déjeuner. Coup d’œil rapide mais plein d’espoir dans l’assemblée. Dommage, Sophie Marceau n’est pas de la partie. La muse de la journée s’appelle Marine, elle vient d’Hénin-Beaumont et volerait presque la vedette à l’homme du jour, à savoir… Eric Dillies.

Officiellement, le patron du FN a fait le déplacement dans la capitale flamande pour soutenir la très discrète tête de liste aux municipales, Eric Dillies, qui peine à s’imposer sur le devant de la scène politique lilloise.

Officieusement, il s’agit aussi de supporter l’héritière Le Pen et Steeve Briois, en lice pour la mairie à Hénin-Beaumont. La cité populaire du Pas-de-Calais pourrait en effet être l’une des seules villes de France à passer entre les mains du Front national, à l’issue du second tour.


Emilie Gavoille
Suivez en live la rencontre ici...

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