lundi 10 mars 2008

Bray-Dunes : l'affrontement n'aura pas lieu

Claude Marteel, maire sortant à la tête d’une liste de gauche, est réélu dès le premier tour avec 53,6% des votes. Un soulagement pour cet homme, qui craignait plus que tout d’avoir à affronter son ancien gendre au second tour

Claude Marteel a eu chaud. Très chaud même, dans la petite salle annexe de la mairie, qui s’est, au fil des heures, remplie jusqu’à déborder de Bray-dunois. Car les tas de bulletins qui se divisaient sous ses yeux n’ont pas affiché tout de suite de tendance claire. Bien sûr il était en tête. Largement en tête, même. Mais en face de lui se dessinait tout de même une forte opposition, matérialisée par les listes de Didier Menneveux et Alain Vanhille.

Jusqu’au dernier moment Claude Marteel a souri, sans toujours réussir à masquer sa crispation. Un deuxième tour, oui il en avait peur, lui, l’homme des 65% au premier tour en 2001. Car cette année, un candidat supplémentaire s’était ajouté, en plus d’Alain Vanhille, le candidat de droite.

Enfin, après 20 heures, est venue la libération, le sourire, et les résultats :

« Haine, mensonge », Claude Marteel pèse ses mots pour parler d’une affaire qui l’a concernée de près : son adversaire sur l’autre liste de gauche, Didier Menneveux, en plus d’être l’ancien maire-adjoint de Bray-Dunes, démissionnaire en 2005, se trouve être aussi son ancien gendre. (Nous vous en parlions en début de semaine.)

Enfin, Claude Marteel peut s’avouer « soulagé ».


A l’annonce des résultats, ni Alain Vanhille, qui récolte 26,8% des voix, ni Didier Menneveux, qui obtient 19,5%, n’étaient présents pour commenter leur défaite.

Raphaëlle Laurent

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