Pour Jan Pauwels, candidat de la LCR à Lille, la présence de ces treize listes constitue un progrès par rapport aux municipales de 2001.
Treize listes, 100% LCR ou listes d’alliance de la gauche, pour l’ensemble d’une région, à première vue, ce n’est pas énorme. On s’étonne, on s’informe. On apprend qu’on se trompe, que c’est même plutôt beaucoup.
Jean-Paul Salles, docteur en histoire et membre du comité de rédaction de Dissidences, est l'auteur de La Ligue communiste révolutionnaire (1968-1981) - instrument du Grand Soir ou lieu d’apprentissage ? Il explique que, contrairement à l’idée d’une ligue préparant un « Grand soir » révolutionnaire, et méprisant les petites élections, « historiquement, la ligue s’est toujours intéressée aussi aux élections locales. Car elles permettent de se faire entendre au niveau national, et que c’est l’occasion pour la LCR de défendre son programme politique. »
Créée en 1968, la ligue ne présente pas de candidats aux municipales de 1971. En 1977, changement de cap: les militants LCR sont présents dans une trentaine de villes, surtout des villes universitaires, avec une politique d’alliance avec Ligue ouvrière (LO) et l’Organisation communiste des travailleurs (OCT). Résultat positif, puisque la liste unitaire atteint alors jusqu’à 10% dans certains grandes villes.
«Evolution positive»
« Depuis, on constate un progrès relatif de l’implantation de la LCR au niveau local. Elle est de plus en plus connue, elle fait vraiment partie du paysage politique », ajoute Jean-Paul Salles. Donc pas de quoi s’affoler des treize listes. D’ailleurs, ajoute l’auteur du livre, « le Nord-Pas-de-Calais a toujours été une région de faible implantation de la ligue. On peut donc penser que c’est une évolution positive.»
Même son de cloche du côté de Jan Pauwels, candidat LCR aux municipales à Lille : « Pour une région comme le Nord, treize listes, ce n’est pas énorme, c’est vrai. Mais il y a sept ans, on avait dû être sur deux ou trois listes maximum, donc c’est quand même une grosse augmentation. L’objectif c’est d’avoir un poids suffisant pour pouvoir créer notre nouveau parti anticapitaliste, et organiser le congrès de constitution d’ici la fin 2008.»
Quant à l’idée selon laquelle la LCR ne s’intéresserait pas aux élections locales, Jan Pauwels dément : « On essaie de s’implanter à tous les niveaux, et les municipales nous obligent à décliner localement des enjeux nationaux. De toutes manières, la LCR défend, dans toutes les situations, des mesures locales comme des mesures nationales. »
La LCR présente ou soutient des listes à Calais (LCR), Hénin-Beaumont (LCR), Le Portel (LCR, les Verts), Attiches (En cours), Hestrud (En cours), Lambersart (PCF, LCR, Les Alternatifs), Lille (LCR, Les Alternatifs), Lomme (LCR), Montigny-en-Ostrevent (LCR, lire ici), Roubaix (LCR, Rouges Vifs, Alternative Unitaire), Valenciennes (LCR), Villeneuve d’Ascq (PCF, LCR, Coordination communiste), Wattrelos (La fraction l’Etincelle de LO soutenue par la LCR).
Jean-Paul Salles, docteur en histoire et membre du comité de rédaction de Dissidences, est l'auteur de La Ligue communiste révolutionnaire (1968-1981) - instrument du Grand Soir ou lieu d’apprentissage ? Il explique que, contrairement à l’idée d’une ligue préparant un « Grand soir » révolutionnaire, et méprisant les petites élections, « historiquement, la ligue s’est toujours intéressée aussi aux élections locales. Car elles permettent de se faire entendre au niveau national, et que c’est l’occasion pour la LCR de défendre son programme politique. »
Créée en 1968, la ligue ne présente pas de candidats aux municipales de 1971. En 1977, changement de cap: les militants LCR sont présents dans une trentaine de villes, surtout des villes universitaires, avec une politique d’alliance avec Ligue ouvrière (LO) et l’Organisation communiste des travailleurs (OCT). Résultat positif, puisque la liste unitaire atteint alors jusqu’à 10% dans certains grandes villes.
«Evolution positive»
« Depuis, on constate un progrès relatif de l’implantation de la LCR au niveau local. Elle est de plus en plus connue, elle fait vraiment partie du paysage politique », ajoute Jean-Paul Salles. Donc pas de quoi s’affoler des treize listes. D’ailleurs, ajoute l’auteur du livre, « le Nord-Pas-de-Calais a toujours été une région de faible implantation de la ligue. On peut donc penser que c’est une évolution positive.»
Même son de cloche du côté de Jan Pauwels, candidat LCR aux municipales à Lille : « Pour une région comme le Nord, treize listes, ce n’est pas énorme, c’est vrai. Mais il y a sept ans, on avait dû être sur deux ou trois listes maximum, donc c’est quand même une grosse augmentation. L’objectif c’est d’avoir un poids suffisant pour pouvoir créer notre nouveau parti anticapitaliste, et organiser le congrès de constitution d’ici la fin 2008.»
Quant à l’idée selon laquelle la LCR ne s’intéresserait pas aux élections locales, Jan Pauwels dément : « On essaie de s’implanter à tous les niveaux, et les municipales nous obligent à décliner localement des enjeux nationaux. De toutes manières, la LCR défend, dans toutes les situations, des mesures locales comme des mesures nationales. »
La LCR présente ou soutient des listes à Calais (LCR), Hénin-Beaumont (LCR), Le Portel (LCR, les Verts), Attiches (En cours), Hestrud (En cours), Lambersart (PCF, LCR, Les Alternatifs), Lille (LCR, Les Alternatifs), Lomme (LCR), Montigny-en-Ostrevent (LCR, lire ici), Roubaix (LCR, Rouges Vifs, Alternative Unitaire), Valenciennes (LCR), Villeneuve d’Ascq (PCF, LCR, Coordination communiste), Wattrelos (La fraction l’Etincelle de LO soutenue par la LCR).
Raphaëlle Laurent
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