L'ancien maire de Villeneuve d'Ascq veut peser dans le débat.photo de Jean-François Soleri
Gérard Caudron, René Vandierendonck et Rudy Elegeest: trois maires réélus ou en passe de l'être. Mais aussi trois opposants au projet de grand stade retenu par la communauté urbaine le 1 er février. Que diront-ils au prochain président ou à la prochaine présidente de LMCU? Gérard Caudron fera tout son possible pour «revenir sur cette folie».
Plus qu'un argument de campagne, il en a fait son cheval de bataille. Gérard Caudron est l'un des principaux opposants au grand stade, d'autant plus concerné qu'il est candidat à la mairie de Villeneuve d'Ascq où doit être construit l'équipement sportif.
L'ancien maire en est persuadé, le prochain président de LMCU va «remettre le projet à plat». En clair, il sera tout à fait possible de renégocier pour faire baisser le prix. «Ce n'est pas par hasard que Dominique Baert, chargé des finances à la métropole, s'est abstenu le 1er février, pointe-t-il. Chacun sait que 700 millions d'euros, c'est impossible à financer.»
A l'instar du maire de Mons en Baroeul, Gérard Caudron craint que des investissements plus importants passent du coup au second plan. «Avant de financer un grand stade, il y a d'autres priorités, comme le logement et les transports .»
Sans compter qu'un stade de cette taille provoquerait selon lui des embouteillages colossaux les soirs de match.«Pour l'instant, rien n'est prévu pour accueillir un tel flux dans notre ville», proteste-t-il.
En fait, Gérard Caudron n'a rien contre le fait d'offrir un vrai stade au LOSC. «Mais pourquoi voir aussi grand? 35 000 places auraient largement suffi, au lieu de 50 000. »
Il insiste pour que la communauté urbaine mette moins d'argent sur la table, quitte à obliger le secteur privé à payer plus: «Je ne vois pas pourquoi LMCU devrait débourser 14 millions d'euros de redevance par an, alors que les bénéfices reviendront largement au privé».
S'il est élu maire dimanche prochain, Gérard Caudron sait qu'il ne pourra pas modifier le projet à lui tout seul. «On va devoir composer avec tous les interlocuteurs. Mais je prendrai toute ma part dans la majorité qui reviendra sur cette folie».
L'ancien maire en est persuadé, le prochain président de LMCU va «remettre le projet à plat». En clair, il sera tout à fait possible de renégocier pour faire baisser le prix. «Ce n'est pas par hasard que Dominique Baert, chargé des finances à la métropole, s'est abstenu le 1er février, pointe-t-il. Chacun sait que 700 millions d'euros, c'est impossible à financer.»
A l'instar du maire de Mons en Baroeul, Gérard Caudron craint que des investissements plus importants passent du coup au second plan. «Avant de financer un grand stade, il y a d'autres priorités, comme le logement et les transports .»
Sans compter qu'un stade de cette taille provoquerait selon lui des embouteillages colossaux les soirs de match.«Pour l'instant, rien n'est prévu pour accueillir un tel flux dans notre ville», proteste-t-il.
En fait, Gérard Caudron n'a rien contre le fait d'offrir un vrai stade au LOSC. «Mais pourquoi voir aussi grand? 35 000 places auraient largement suffi, au lieu de 50 000. »
Il insiste pour que la communauté urbaine mette moins d'argent sur la table, quitte à obliger le secteur privé à payer plus: «Je ne vois pas pourquoi LMCU devrait débourser 14 millions d'euros de redevance par an, alors que les bénéfices reviendront largement au privé».
S'il est élu maire dimanche prochain, Gérard Caudron sait qu'il ne pourra pas modifier le projet à lui tout seul. «On va devoir composer avec tous les interlocuteurs. Mais je prendrai toute ma part dans la majorité qui reviendra sur cette folie».
Cyprien Boganda
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