Ne serait-il pas intéressant de relancer ce blog?
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dimanche 16 décembre 2012
lundi 17 mars 2008
Calais : la fin d’une époque
Les premières réactions de Jacky Hénin à l'annonce des résultats.
A l’issue du premier tour, François Dubout, candidat du Front National qui avait obtenu 12.35% des voix, avait crée la surprise en annonçant qu’il se retirait de la course à l’Hôtel de Ville. Une attitude perçue à gauche comme une volonté d’ « abattre » politiquement Jacky Hénin, très contesté dans sa manière de gérer la ville. L’absence d’alliance avec les Verts (5.37% au premier tour) a pesé lourd dans la balance. Difficile, dans ces conditions, de rassembler l’ensemble des forces de la gauche autour du projet socialo-communiste.
Natacha Bouchart réagit à son élection depuis son QG de campagne.
L'analyse de Jean-Jacques Barthe, maire communiste de Calais de 1971 à 2001.
envoyé par lavoixdunordC’est résolument la fin d’une époque pour Calais, administrée par une équipe communiste depuis 1971. Pour le PCF, c’est une perte symbolique, même si Jacky Hénin a affirmé qu’il continuerait la lutte au sein du conseil municipal, du côté de l’opposition. Dans le camp des vainqueurs, la liesse a succédé à une certaine incrédulité devant l’étendue de la victoire. Natacha Bouchart a annoncé qu’elle voulait redorer l’image de Calais et gouverner dans un esprit d’ouverture, en se plaçant au delà des clivages politiques.
Emilie Gavoille
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Retour sur l'élection de Roubaix - notre vidéo spé TV
Retour sur une élection attendue. René Vandierendonck avait réalisé le score de 48% au premier tour. Deux inconnues à l'équation, le score des Verts et le taux d'abstention.
Slimane Tir remplit son contrat : plus de 18%, et un conseiller communautaire en prime. Quant à l'abstention, un petit mieux par rapport à dimanche dernier, mais tout même un record pour une ville de 100.000 habitants.
Un reportage d'Ivan Macaux et de Clotilde Gourlet.
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Communauté urbaine: Martine Aubry bientôt présidente?
Les municipales sont terminées mais un autre scrutin occupe tous les esprits. La présidence de Lille métropole communauté urbaine (LMCU) se joue le 18 avril. Même si rien n'est acquis, Martine Aubry fait plus que jamais figure de favorite face au candidat UMP Marc-Philippe Daubresse.
Dimanche soir, quelques minutes à peine après l'annonce des résultats du second tour, Pierre Mauroy semble bien sûr de son fait: «Martine Aubry sera présidente de la communauté urbaine.» L'éléphant lillois vend-t-il un peu tôt la peau de l'ours communautaire? Peut être. En tout cas, même si il reste du temps avant le 18 avril, il n'est pas exagéré de dire que la nouvelle maire est bien partie.
Les quatre plus grosses villes de la métropole -Lille , Roubaix, Tourcoing et Villeneuve d'Ascq - sont toutes restées à gauche. A elles seules, elles représentent 63 élus communautaires sur 170.
La droite, qui avait tout misé sur Tourcoing et ses 12 élus pour marquer des points a vite déchanté: Michel-François Delannoy l'a emporté dès le premier tour, ruinant tous les espoirs du très controversé Christian Vanneste(UMP).
La semaine dernière, Marc-Philippe Daubresse, l'opposant d'Aubry à la tête de LMCU se voulait malgré tout confiant: «Je suis très serein sur l'état des lieux communautaires». Dans un interview à la Voix du Nord, il affirme: «Il y a encore des villes (...) qui peuvent faire bouger les choses, comme Halluin».
A Halluin, les choses ont effectivement bougé, mais pas dans le sens espéré par le député-maire: la gauche s'est imposée à l'arrachée devant le candidat de droite.
65 communes de moins de 5000 habitants
Ce n'est pas pour autant que l'élection du 18 avril est déjà jouée. Si certains maires tels René Vandierendonck ont d'ores et déjà affirmé leur soutien à Martine Aubry à mots plus ou moins couverts, il reste au moins deux inconnues de taille: la position de Gérard Caudron...et celle des 65 communes de moins de 5000 habitants.
Pour ce qui est de l'élu de Villeneuve d' Ascq, il est probable qu'il conditionne son soutien à la position de la socialiste sur le grand stade. Caudron est depuis toujours un adversaire acharné du projet adopté par LMCU, qu'il juge trop coûteux. La nouvelle maire de Lille devra sûrement promettre une renégociation pour le compter parmi ses soutiens.
De son côté, Henri Ségard, président du groupe Métropole passions communes qui rassemble la majorité des petites villes, joue les mystérieux. Certains signes laissent pourtant penser qu'il appellera à voter Aubry. Si tel était le cas, le sort du candidat Daubresse serait bel et bien scellé.
C'est l'avis de Pierre Mathiot, directeur de l'IEP de Lille: «Daubresse n'a pas beaucoup de chances de l'emporter », affirmait-il dimanche soir.
Pour lui, la seule option de l'UMP serait de «trouver un autre candidat, moins à droite.» Une chose est sûre: les postulants ne risquent pas se bousculer au portillon.
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LIVE REGIONAL - Jacky Hénin : «J'assume...»
02:00 A Calais, Jacky Hénin assume : "Je suis un homme courageux, j'assume mon échec" La suite, ici en vidéo
01:16 Deux gagnants à Roubaix ce soir : le maire sortant et le candidat des Verts. Retour sur la réélection de René Vandierendonck, notre vidéo.
00:52 Nouvelle analyse à chaud. Elle est cette fois signée Cyprien Boganda, spécialiste communauté urbaine de Chronique de mars. Le chemin semble tracé pour la maire de Lille réélue. Seulement, il reste quelques inconnues dans l'équation complexe de l'élection du président de la LMCU. Explications.
00:33 Marie-Pierre Bresson tempère la victoire de la nouvelle majorité municipale, PC-Verts-PS-MoDem. Pour la seconde d'Eric Quiquet, "ce n'est jamais une victoire de la démocratie lorsqu'il y a une forte abstention."
23:50 Martine Aubry rêverait-elle d'un destin national? Une analyse à chaud de Marie-Adélaïde Scigacz.
23:00 Thierry Lazaro, président de la fédération UMP du Nord, émet des doutes sur la stratégie adoptée par Sébastien Huyghe dans la bataille municipale. Il y a "un écart de voix très conséquent. J'aurai à mettre quand même cela sur la table des discussions de l'UMP les prochains jours."
22:30 Gilles Pargneaux réagit à la large victoire de Martine Aubry. Objectif : la communauté urbaine.
22:20 A Coudekerque-Branche, David Bailleul (DVG) ancien conseiller municipal de 34 ans a fait tomber le maire sortant André Delattre (PS), 76 ans. On l'avait filmé au premier tour, on le retrouve ici.
22:09 Sébastien Huyghe annonce qu'il va mener la vie dure à Martine Aubry pendant 6 ans. D'ailleurs pour lui, le rendez-vous est pris. Cela sera en 2014. Pour les prochaines municipales.
21:54 Pour l'ancien maire de Béthune, Jacques Mellick, la ville "est dans les mains d'une droite petite, à l'image de son leader". De leur côté, les tenants du front anti-Mellick évoquent "une victoire de raison", et espèrent proposer "une nouvelle façon de faire de la politique."
21:30 Ecoutez ici Gérard Dallongeville (PS), élu à Hénin-Beaumont, il se félicite d'avoir mis une "bonne claque au FN". De son côté, Marine Le Pen ne veut pas se laisser abattre, elle annonce qu'elle présentera un recours contre le nouveau maire, plus de détail ici.
21:21 Jacky Hénin, maire sortant de Calais a qualifié André Flajolet de "merde", lors de son passage sur France 3.
L'homme reconnait sa défaite, mais regrette une campagne de calomnies.
21:07 Marie-Pierre Bresson, colistière verte de Martine Aubry salue "un score historique", mais regrette "une abstention qui est toujours une déception." Ecoutez notre interview.
Par ailleurs, Martine Aubry a estimé sur France2 que les leader du Parti socialiste (PS) devaient "se mettre autour de la table."
21:06 Pierre Mauroy réagit à l'antenne de la radio de l'ESJ. Pour lui : "Martine Aubry sera la présidente de la communauté urbaine de Lille". Un son à écouter ici.
20:51 Martine Aubry interpelle le gouvernement pour ses premiers mots après sa réélection, et estrime que le résultat des élection constitue un bel avertissement pour le président de la République. Un retour au niveau national qui se profile?
20:31A Hénin-Beaumont, c'est l'échec par pour Marine Le Pen et sa tête de liste Steeve Briois. Le maire sortant, Gérard Dalongeville, pourtant critiqué dans la population, arrive en tête des suffrage avec 51,94% des suffrages. Le frontiste Briois est relégué à 28,83%, et Daniel Duquenne est à 19,23%
20:10 Martine Aubry remporte la mairie de Lille avec un score historique, 66,56% des voix, pulvérisant le record de 1957 établi par Roger Salengro.
Du côté de Roubaix, c'est René Vendierendonck qui passe asseez largement. De son côté, Sliman Tir obtient plus de 18%, et gagne ainsi son siège à la communauté urbaine.
20:04 Villeneuve d'Ascq retrouve son ancien maire, Gérard Caudron. L'homme remporte la ville avec 58,83% des voix, devant Jean-Michel Stievenard (27,22) et Didier Plancke (13,95%)
20:00 Le parti communiste (PCF) devrait perdre la ville de Calais. L'UMP Natacha Bouchart remporterait l'élection avec plus de 54% des voix, contre 46% pour le maire sortant Jacky Hénin.
17h00: Participation en baisse dans le Nord par rapport à Dimanche dernier, elle est de 50,45% contre 51,8% au premier tour. Dans le Pas-de-Calais en revanche, les électeurs se sont plus mobilisés, ils étaient 56,17% à avoir voté à 17h contre 54,3% au premier tour.
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LIVE NATIONAL - Quarante-deux villes de plus de 30 000 habitants basculent de droite à gauche
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02:17 Et au fait, comment on en parle, de cette victoire de la gauche, hein ? L'AFP, toujours mesurée (...), titre finalement son papier général actualisé sur une «déferlante» de la gauche. Pendant toute la soirée, la synthèse était (encore) plus fortement titrée sur le «raz-de-marée» de la gauche. Autre métaphore, plus anglée cette fois : Pierre Haski (rue89) parle d'une gauche «remise en selle», mais en quête du bon «cheval». Si les pureplayer se prennent pour Paris Turf, maintenant...
01:50 : Elles sont quarante deux, contre six : la gauche a remporté quarante deux villes détenues jusqu'à présent par la droite. Voici la liste : Alençon, Amiens, Angoulême, Argenteuil, Asnières-sur-Seine, Aulnay-sous-Bois, Bar-le-Duc, Blois, Bourg-en-Bresse, Brive-la-Gaillarde, Caen, Cahors, Chalon-sur-Saône, Colombes, Dieppe, Evreux, La Seyne-sur-Mer, Laval, Lyon 3e arrondissement, Marseille 1er secteur, Metz, Narbonne, Périgueux, Poissy, Quimper, Reims, Roanne, Rodez, Rouen, Saint-André-de-la-Réunion, Saint-Benoît, Saint-Chamond, Saint-Denis-de-la-Réunion, Saint-Etienne, Saint-Louis, Saint-Paul, Strasbourg, Thionville, Toulouse, Valence, Vandoeuvre-lès-Nancy, et Villepinte.
01:38 : Surprise ! Le nouveau maire de Neuilly, Jean-Christophe Fromentin, n'est pas encarté à l'UMP (comme relevé chez nos confères de France Info). Mais pas de révolution en perspective dans la ville des Hauts-de-Seine : le candidat est ouvertement à droite.
01:29 : On évoquait Marseille en guise de brise-lames. Le département de l'Essonne brise également l'ampleur de la victoire socialiste : Serge Dassault (UMP, 82 ans), est réélu à la mairie de Corbeil-Essonnes.
01:07 : Drôle de sondage, diffusé ce soir par l'institut de sondages Ipsos : au programme, les intentions des français sur «l'après deuxième tour». Le sondage est déjà repris par les éditorialistes, mais sur le net, les bloggueurs s'interrogent sur la pertinence du sondage, ... en termes parfois peu châtiés.
00.55 : Manuel Aeschlimann, un proche de Nicolas Sarkozy, est battu à Asnières (Hauts-de-Seine). Le nouveau maire, est tout juste âgé de 30 ans : c'est l'un des visages de cette vague de gauche.
00.23 : On vous en parlait déjà il y a deux heures : à Perpignan, la situation est cahotique. Selon l'agence AP, dont une dépêche a été reprise sur le site de La Tribune, le président du bureau de vote surpris en plein bourrage d'urnes, a été placé en garde à vue, et est entendu ce soir par les enquêteurs de SRPJ.
00.03 : Décidément, ça ne va pas très fort pour le PCF : après Calais, tombé aux mains de la droite, c'est Aubervilliers, autre bastion historique, qui lui échappe. Grande différence, il est ravi cette fois par le PS.
23.34 :Versac s'interroge : serait-ce la fin d'une époque, celle des maires élus dans les années 80 et par trop indéboulonables ? Sans vouloir sombrer dans l'autopromo, sachez que le magazine de fin d'études des étudiants "presse-écrite-multimédia" reviendra en partie sur la question. Avec une interview exclusive de Jean-Marie Rausch, qui a perdu la mairie de Metz ce soir.
23.13: On a beaucoup parlé, ce soir, du Vè arrondissement, et du chassé croisé Tibéri-Cohen Solal. Les résultats définitifs, via MuniParis, sont très serrés : 225 voix d'avance pour Tibéri.
23.13: Parmi les ministres défaits ce soir, il faut ajouter Christine Lagarde, ministre de l'Economie, battue dans le XIIè arrondissement de Paris, et Catherine Albanel, ministre de la Culture, battue dans le 4è arrondissement.
23.06: On a peu parlé des cantonales. Sachez que la vague rose se confirme également dans les départements : le conseil général de l'Ain, par exemple, bascule à gauche, pour la première fois depuis 32 ans.
22.55 : Isabelle Balkany (UMP) ne sera pas candidate à la présidence du conseil général des Hauts-de-Seine, annonce son mari Jean-Pierre, sur France Info. Histoire de laisser la place à Jean Sarkozy ?
22:32: «En ce qui nous concerne, les gagnants sont surtout ceux qui écoutent de la bonne musique» : sur France Inter, fin de la soirée électorale, Julien Delli Fiori lance Ascenceur pour le jazz. Nous, on continue.
22:26 :A Perpignan, un président de bureau de vote a été pris les mains dans le pot de confiture : il était en train de bourrer les urnes, en faveur du candidat UMP Jean-Paul Alduy ... et était chargé de bulletins du candidat de droite jusque dans ses chaussettes.
22:10 Mediapart se lançait aujourd'hui. Au menu du bébé d'Edwy Plenel, ce soir ? Une «enquête», qui se déroule sur quatre pages web, signée Laurent Mauduit et Gérard Desportes, sur «le plan choc que va engager Nicolas Sarkozy»: passage aux 41 ans d'activité, suppression pure et simple de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), privatisation partielle du champion du nucléaire Areva, ... . Le résultat en live des élections n'est pas accessible depuis la page d'accueil, il faut deux clics pour se retrouver sur le billet de Marine Turchi.
22:00 La bourde semble se confirmer : la gauche ne fera pas la fête sur la place du Panthéon, devant la mairie du Vè arrondissement. Jean Tibéri est donné gagnant, selon une nouvelle estimation d'Ipsos-Dell
21:48 La vague rose uniquement freinée par la réélection de Gaudin à Marseille (première synthèse)(synthèse actualisée à 21.59)
Toulouse, Strasbourg, et même Metz, à droite depuis près de 150 ans : le second tour des municipales donne de belles prises pour la gauche, neuf mois après l'élection présidentielle. La gauche fait même tomber deux membres du gouvernement : Xavier Darcos, ministre de l'Education, a annoncé en direct sur France 2 sa défaite de 153 voix, à Périgueux et Rama Yade, secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, qui a reconnu sa défaite à Colombes (Hauts-de-Seine). Les satisfactions pour la droite sont rares : Jean-Claude Gaudin devrait se maintenir à la tête de Marseille, alors que plusieurs dirigeants umpistes ont semblé se réjouir de la défaite de François Bayrou à Pau. La chute du communiste Jacky Hénin a Calais est également citée par la droite, comme l'exemple d'une belle victoire. Parmi les autres villes qui basculent de la gauche vers la droite, on peut citer Châtellerault et Agen.
François Fillon, qui s'exprimait depuis l'hôtel Matignon, ne veut pas tirer de conséquences nationales de ce scrutin, quand ses lieutenants Laurent Wauquiez et Xavier Bertrand estiment sur les plateaux télés nécessaire d'«accélérer» les réformes.
A gauche, au contraire, les leaders socialistes appellent le président de la République à «modifier» la politique menée par le gouvernement.
attention : billet édité après l'annonce de la défaite de Rama Yade à Colombes (Hauts-de-Seine).
21:25 «La gauche sera dans une certaine mesure au pouvoir» lance François Hollande, depuis le siège du Parti socialiste. «Le président de la République est obligé d'entendre le message des Français» poursuit François Hollande. Comme tout à l'heure sur TF1, c'est Xavier Bertrand qui joue le VRP du gouvernement pour répondre. Encore une fois, il parle de la tristesse pour «ses amis» qui perdent ce soir.
21:18 Marseille reste à droite, selon l'institut de sondage TNS-Sofres. PPDA clôt la soirée.
21:12 Vers une nouvelle bourde des sondeurs ? La semaine dernière, Ipsos-Dell avançait une élection au premier tour pour Martine Aubry. Cette semaine, ce pourrait être dans le Vè arrondissement que les sondeurs sont allés un peu vite en besogne : Tibéri et Cohen Solal sont tous les deux donnés à 44% des voix, selon Brice Teinturier de TNS-Sofres, sur TF1.
21:04 : L'AFP nous informe que, sur France 2, Martine Aubry a estimé «urgent» pour les dirigeants du Parti socialiste de «tous se mettre autour de la table». Ségolène Royal avait, un peu plus tôt, affirmé qu'elle voulait «avec d'autres (...) présenter aux français un projet crédible, solide, cohérent» dans la perspective du prochain Congrès du parti socialiste. On aimerait bien suivre en direct la soirée, mais il y a toujours ce bipbip insupportable.
21:01 : Pierre Moscovici (PS) refuse le terme de «contre-pouvoir» évoqué par François Hollande.
20:58 : Le seul basculement à droite notable relevé par PPDA, c'est Calais. «Il y a aussi Saumur» s'agace Roselyne Bachelot, rejointe par Jean-François Copé : «Et le canton de Meaux-sud». Agen et Chatellerault basculent également.
20:57 : Dominique Voynet bat le PCF à Montreuil (Seine-Saint-Denis).
20:55 : Jean Tibéri est battu dans le Vè arrondissement, le candidat du MoDem (Philippe Meyer) a vu son score diminuer entre les deux tours (estimations).
20:52: Toulouse passe à gauche (résultats définitifs), alors que les estimations de Marseille donnent des résultats contrastés : PPDA croyait pouvoir annoncer les résultats ... mais son visage revient à l'antenne. C'est «le troisième secteur» qui donnera les résultats. A suivre.
20:49: François Bayrou ne s'avoue pas vaincu. Il promet «de nouvelles batailles.» Il parle des jeunes pallois, qui méritaient le changement, de la difficulté du centre à exister, du fait de la loi électorale.
20:45 : Fraçois Bayrou apparaît en fond, Roselyne Bachelot ne lâche pas le micro. Roselyne Bachelot tâcle François Bayrou, cet «européen convaincu qui n'hésite pas à faire alliance avec des anti-européens». A propos de Calais, MG Buffet parle d'une alliance «UMP-Front national».
20:39 Jean-François Copé s'en prend vertement à Marielle de Sarnez sur TF1 : «On a appris des choses» du MoDem, tonne le chef de l'UMP à l'Assemblée. Marielle de Sarnez parle d'un «score encourageant» à Pau pour François Bayrou, alors qu'il y est battu.
20:31 TF1 n'interrompt pas la passe d'arme Xavier Bertrand-François Hollande, alors que François Bayrou vient de reconnaître sa défaite à Pau. PPDA ne donne pas le résultat dans son point des résultats à 20.32, il donne la parole à MG Buffet (PCF).
20:28 «C'est pas le match retour de la présidentielle» se défend Xavier Bertrand. Pour le ministre UMP, c'est «dans quatre ans» que l'on tirera le bilan de la politique gouvernementale. Xavier Bertrand parle des divisions internes du Parti socialiste.
20:26 C'est Laurent Fabius qui réagit pour le PS, alors que Claire Chazal hésitait à donner la parole à François Hollande. Pour le député de Seine-maritime, «la conséquence à tirer (...), c'est que le gouvernement doit réorienter sa politique.»
20:21 François Fillon est en direct : «Il ne faut pas tout mélanger : la politique de la France, les électeurs l'ont choisie aux présidentielle et législative. Nous allons poursuivre cette politique (...) Nous parviendrons à nos objectifs» lance le premier ministre depuis l'hôtel Matignon.
20:17«Sur 18500 électeurs, je perds de 113 voix» Xavier Darcos (UMP) annnonce sur France 2 sa défaite.«Une défaite, c'est toujours cruel» annonce (l'ex?) ministre de l'éducation ... sur fonds de klaxons victorieux.
20:16 Jean-Marie Bockel (ministre d'ouverture) est réélu à Mulhouse.
20:07«Nous devrons réparer ce que le gouvernement a cassé» depuis la présidentielle lance Ségolène Royal. «Ce n'est pas une revanche» par rapport à la présidentielle. Sur le streaming de TF1, l'image est de mauvaise qualité, mais il semble faire étonnamment clair à Poitiers, ce soir. Ségolène Royal parle-t-elle devant une image ?!
20:05 «Les Français veulent plus de réformes» rétorque Xavier Bertrand, pour qui «Les Français ont élu leurs maires», rien d'autre.
20:03 François Hollande est à l'antenne de TF1 : «Sans doute un contre-pouvoir» est-il né à gauche, selon le premier secrétaire du Parti socialiste. Seconde conclusion : le Président doit prendre conscience que la droite est minoritaire. «Si la gauche est majoritaire (...) alors la conclusion du Président doit être de corriger la politique qu'il a menée» Le premier remaniement ? «Lui-même.»
20:00 Estimations : la poussée de la gauche se confirme. Amiens, Reims et Caen basculeraient à Gauche, ainsi que Metz. Perigueux, Angers, sont indécises, ainsi que Pau.
19:57«La droite détenait la moitié des 230 villes de plus de 30 000 habitants» explique France Info. D'ici quelques instants, on en saura plus sur le nouveau visage politique de la France municipale.
19.45 : Premiers éléments de réponse pour les plateaux choisis par le Parti Socialiste : Ségolène Royal est en duplex de Poitiers sur TF1, et François Hollande vient de faire son entrée dans la tour du Quai du point du jour. Vont-ils dialoguer ? Le suspense est intense. Sur France 2, le streaming est de qualité déplorable : le son est parasité par une sonnerie permanente intempestive. On zappe.
19.35 :«Qui va parler, à quelle heure ?» L'envoyée spéciale de France Info rue de Solférino rappelle l'enjeu pour le Parti Socialiste, où l'on semble moins se soucier du nombre de villes qui basculeront à gauche que du nombre de plateaux télévisions que squatteront les différents courants.
19.20 : et si on parlait du Sénat ? Pascal Perrineau rappelle, au micro de France Info, que les élections municipales pourraient avoir une importance non négligeable sur le renouvellement du Sénat programmé en septembre. Sur le même sujet, voir Jules, de Diner's Room.
19.00 : Participation en hausse à Marseille, plus de 2 points d'augmentation par rapport à la semaine dernière. Le vote se fait par "secteurs", celui qui s'est le plus mobilisé voit s'affronter Jean-Claude Gaudin et Jean-Noël Guerini. Les bureaux de vote fermeront à 20 heures. Pas de chiffres à Pau, mais des estimations, qui ne font pas état d'une participation en hausse.
18.30 : A Paris, on a plus voté dans le cinquième arrondissement qu'ailleurs. Pour sauver Jean Tibéry (UMP) ou, au contraire, plébisciter Lyne Cohen Solal (PS) ?
18.00 : à 17.00, la participation, qui s'élève à 54,45%, est encore inférieure à celle de de dimanche dernier. Elle est même inférieure à celle enregistrée au second tour des municipales de 2001. Les parisiens sont de nouveau fort peu mobilisés, avec 38,18% de votants. L'institut de sondage CSA table sur un taux d'abstention national de 35%.
live blogging par Antoine Bayet (avec un oeil sur l'AFP, l'autre sur France 3 national, un dernier sur la toile et les oreilles sur France Info)
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Les ch'tis de Bergues sont passés à gauche
La socialiste Sylvie Brachet vient de gagner la mairie de la désormais très connue ville de Bergues. Elle s'est imposée dans la triangulaire qui l'opposait à deux candidats de droite, issus de l'équipe municipale sortante.
Avec 39,13% elle s'empare d'une commune gérée par la droite depuis soixante ans.
La liste de Maryline Ornon, sur laquelle était inscrit le maire sortant André Leclerq a remporté 33,78% des suffrages. Jacques Martel, le carilloneur, a recueilli 27,09% des voix.
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dimanche 16 mars 2008
LIVE : dans les coulisses de l'ESJ, chapitre 2
Suite du premier tour. Savoir ce que font nos petites mains, nos petites têtes pendant cette seconde soirée électorale. Une soirée telle que celle-ci, c'est du travail, beaucoup. Des émotions, sûrement. Retrouvez-les tout au long de la soirée.
03h00: Finalement et tout compte fait, "tout est bien qui finit bien". "Après la fête, on se gratte la tête". "Ce n'est qu'un au revoir". Bref, nous ne pouvons inventrer d'autres maximes à même de pallier à notre actuel désarroi. C'est que nous devons clore ce chapitre. Au grand dam de nous et de vous tous. Au revoir.
02h00: Sous des applaudissements nourris et des chansons disco, le dernier numéro de La Pression de Mars, vient de voir le jour en cette ...heure reculée de la nuit. Nous en sommes pas jaloux. Bien au contraire.
01h40: Détrompez vous. Ce n'est pas encore la QUILLE. Beaucoup de vos serviteurs (politesse incessante), font encore de pieds et des mains pour vous donner les...ultimes analyses. Des noms? Plein de noms qu'il est impossible de tous vous les citer.
01h00: A propos du Tchad, l'Esj regorge aussi de "talents" venus d'autres contrées du monde que nous avions déja presque toutes citées. Hormis le Vietnam de Hao tran et l'Agérie de Hacène Ouffar. Dont acte.
01h50: Mais à voir leurs collègues, comme le Tchadien Nako Madjiasra qui "squattent" nos bureaux, il y a fort à parier que leur journal va se faire enore désirer. Quelques minutes de retard en vue.
01h40: Les moins nantis sont nos ( allez, nos frères au lieu de confrères!) de La Pression de Mars, qui ne sont pas encore libérés de leur mission. En effet, ( à l'heure où nous mettons sous presse!), leur journal n'est toujours pas "scotché" sur le mur du Hall. On vous attend les gars.
01H20: Nous y sommes pour rien mais les coulisses de l'Esj prennent l'allure d'une gigantesque usine à infos. Oui oui, à une aussi heure tardive de la nuit, nos envoyés spéciaux...finissent d'affluer avec, dans leurs bagages, une infinité d'infos glanées depuis les premières heures de...ce jour inoubliable. Accordons leur juste un temps pour les mixer ces satanées infos. Oui, une fois de plus, nous répétons à 3 reprises le mot infos. Ne dit-on pas qu'une faute reconnue est à moitié...
01h10: Innoui. Insensé. Incroyable quoi! Emile Gosselin vient à l'instant même de rejoindre le "staff ". Nous ne savons pas où il s 'était égaré mais, c'est toujours un plaisir pour tout le monde de le retrouver. il est des notres maintenant et ça nous suffit. Na!
00h40: Pénurie de pain sur les tables qui n'achalandent plus que des "cadavres" de bouteilles vides. Cela ne décourage pas nos abeilles qui puisent dans leurs réserves de miel afin de produire... le miel coule sous vos yeux. Y compris à cette heure avancée de la nuit. Regardez, par exemple, Antoine Bayet, notre ex rédacteur- en- chef (détrôné par Julien Licourt), qui continue de nous dénicher des scoops sucrés.
00hoo: Sans surprise (au vu des sourires qui s'affichent sur les visages des Esjiens), la tendance serait au "pari réussi". En tout cas dans les coulisses de l'Esj, l'ambiance est bon enfant. Y aurait-il meilleur signe pour exprimer...sa prétention d'avoir été utile pendant cette édition 2008.
23h40: Telles appréciations ne peuvent être administrées aux "bloggers" de Chroniques de Mars, des journalistes de La Pression de Mars et de nos "amis" les preum's qui sommes encore aux fourneaux. Mais à sentir tout cette "levure" dont s'imprègne nos rédactions, il y a fort à parier que nous ne serons pas jaloux. Tant nous sommes aussi sur le point d'être décorés.
23h30: Pour les "sections" télé et radio c'est déjà l'heure des bilans. Cantonnés dans leurs Qj respectifs, nos confrères vont devoir subir les critiques des intervenants qui les encadrent. Même s'ils sont à huit-clos, nous percevons les rires qui y fusent. Ne sont-ce pas des signes d'une totale satisfaction? Aucun doute.
23h05: Cette fois les "Preum's" ont été plus malins. Ils n'ont pas attendu leurs "aînés" pour s'accaparer, en pionniers, du légendaire Baby-foot qui s'impatientait dans le hall. Ce n'est que justice.
22h50: Enfin Geoffroy Défrennes rompt son silence. Sortant de sa léthargie, il sollicite Marie- Adélaïde Scigacz, par ailleurs l'une des plus "zen" d'entre-nous, pour vérifier une information dont on ne connait pas la destination. Les voilà les maîtres qui demandent des conseils à leurs élèves...
22h30: Dernière édition "spécial municipales 2008". Les imperturbables Camille Girerd, Hélène Defer et celui qui est devenu "notre" politologue Frédéric Sawicky, embrasent "nos" studios par leur inépuisable énérgie. Oui nous en sommes conscients, c'est la nuit des adjectifs et des épithètes. Bien mérités.
22h15: Les Esjiens demeurent citoyens. A l'image de Camille Polloni, cette consoeur des "Preum's" qui songe à appeler ses parents pour connaître les résultats concernant sa commune sise à Angoulême. Idem pour une de ses "collègues" qui vient d'apprendre que Nantes, sa ville d'origine," n'a pas changé de main...". Hélas, ni sourires ni larmes à vous mettre sous la dent puisqu'elles sont soumises au devoir de...déontologie. Bravo pour la précaution citoyenne et éthique à la fois...
22h00: Une info de taille et nous la donnons de suite aux "deuz": l'inénarrable, l'invéteré et l'immense ( çà lui suffit!) Yves Sécher a changé de camp. En effet, nous venons de le surprendre en flagrant délit de complicité avec les "preum's". Sans doute prépare-il notre départ. Sans doute ménage-il ses futurs "deuz". Pleure ô 82 eme promo!
21h50: C'est fou ce que les "titres" changent les hommes. Et les femmes d'ailleurs. Selon qu'ils soient investis d'une reponsablité ou non, ils ( les hommes et les femmes) offrent une humilité et une mégalomanie à toute épreuve. Chez Chroniques de Mars cette règle est toujours de mise. Vous n'avez rien compris? Nous non plus.
21H30: Faut les voir vos "vos pôvres" serviteurs en ce moment. Au zenith de la nuit, à tenir d'une main une miche de pain enduite de n'importe quoi et de l'autre à vous "gaver" d'infos que vous ne trouverez nulle part ailleurs. Si ce n'est du dévouement...
21h10: Après les plateaux qui s'égayent, c'est au tour du hall central de prendre des couleurs. Mieux, en plus des couleurs il y a aussi des saveurs: un buffet froid y est installé. Au menu, la même chose que la semaine précédente.
20h45: Petit tour au studio radio où se diffuse généreusement un grand professionnalisme. Et comment lorsque des grosses (c'est pas peu dire!) pointures telles Tiphaine Thuillier, Frédéric Autran ou encore Tony Cousin sont réunis dans un même journal.
20h30 bis: Le politologue Frédéric Sawicky est de nouveau sur les plateaux de l'ESJ pour servir des analyses les plus pointues comme lors du premier tour. A l'extérieur ce sont "deux accents de charmants étudiants étrangers" qui assurent le duplex: la canadienne Catherine Bérubé et le chinois Enzo Kai. Que du charme.
20h30: Première édition spéciale chez nos amis de la Télé. Le plateau est cette fois égayé par Zoe de Buissière. Déjà rayonante de nature, la touche de maquillage que lui a concocté- ne le dites à personne- Momo, la rend presque divine. C'est vous dire...
20h10: Petit couac technique sans gravité ici même. Nous avions également frôlé une " toute petite dispute" avec nôtre "pourtant sympathique" rédacteur en chef, Julien Licourt, qui tergiversait à nous venir en aide. Finalement il s'y résout et nous lui adressons, de suite, notre reconnaissance. Il suffisait de peu, chef, pour nous regonfler le moral. C'est fait...
19h50: Il faut rendre hommage à nos "cadets" de première année qui, comme leurs "ainés", assurent un blog et un bulletin d'un qualité indiscutatble. En outre, il faut signaler une injustice qui les frappe de plein fouet: leurs bureaux ne sont pas dotés de téléviseurs. En revanche nous n'avons pas les succulentes pizzas, quiches et que sait-on encore, que leur sert tendrement Pauline Froissart. Bon appetit!
19h40: Ambiance plus que studieuse chez nos complices de La Pression de Mars qui plongent corps et âme dans leurs écrans truffés de chiffres et de lettres...indéchiffrables. Ils vont encore nous impressionner lors du bouclage. Tout sera plus clair, promis juré.
19h30: Bienveillant l'est aussi Jérémy Gandin, le boss du même service, qui entame de distribuer des vivres aux differents journalistes. Juste des packs de jus et d'eau pour l'instant. Mais il a plus d'un tour dans son sac ce Jérémy!
19h10: De la prestance sur le plateau Télé qui tient, en ce moment, son premier flash de la soirée. Secondée par Hélène Defer, Camille Girerd (re) réussit son pari. Le tout sous l'oeil bienveillant de Mohamed Chlaouchi (pour les intimes [c'est à dire pour tout le monde], Momo Suffit amplement) et d'autres intervenants dont nous n'avons pas le temps de chercher les noms. Qu'ils trouvent ici les mêmes " chapeau bas".
18h30: C'est fait! Le réveil est maintenant total. En voici quelques preuves: des crépitements de claviers dans "nos" bureaux et ceux de nos confères La Pression de Mars, des téléphones qui sonnent dans la régie- Radio, des projecteurs qui éclairent "les" studios Télé. De vrais médias quoi!
18h10: La "rûche" s'eveille mais demeure silencieuse pour le moment. Même si quelques toussotements s'échappent ici et là. Car,(nous vous l'avions caché au premier tour), la grippe a impitoyablement sévi dans nos coulisses. Nul besoin de leur recommander du miel. Nos abeilles se portent comme des... fourmis.
18h00: Chose promise chose dûe, nous allons tendre l'oreille au moindre bruit qui sortira de cette rûche- ESJ qui s'eveille peu à peu. Jusque- là, il est vrai, les abeilles étaient plongées dans une espèce de torpeur. Non par paresse mais pour mieux méditer sur la manière de vous surprendre. Comme jadis, lors du premier tour...
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Les nouvelles ambitions de Martine Aubry
"Jouer collectif"
"Je crois que nous serons nombreux à avoir des ailes", a avancé Martine Aubry au micro de France Bleu Nord. A l'issue de ces municipales favorables à la gauche, la maire de Lille a invité ses camarades victorieux, "nombreux autour de la table" à "jouer collectif" afin de rénover le parti socialiste. "Nous devons travailler pour proposer un projet qui portera nos valeurs, a-t-elle annoncé. Un projet "à l'opposé du nationalisme étroit qui montre du doigt celui qui arrive de l'extérieur." En d'autres termes, la politique de Nicolas Sarkozy.
Tacler le gouvernement
Depuis sa réélection il y a quelques heures, la maire de Lille n'a pas manqué une occasion de tacler le gouvernement en place et la politique façon Sarkozy à la radio et à la télévision. Son crédo: "les valeurs de solidarité, de justice et d'égalité." En ce soir de deuxième tour, les considérations nationales se sont invitées dans le concert de remerciements (aux lillois, à son équipe, à Pierre Mauroy...) Alors que la communauté urbaine lui est quasiment acquise, Martine Aubry compte bien faire durer l'état de grâce et imprimer sa marque dans la refonte du PS.
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Thierry Lazaro : "La stratégie n'était peut-être pas la meilleure"
Thierry Lazaro, le responsable UMP du département du Nord reconnaît une «défaite de la majorité prédidentielle» mais appelle le PS à l'humilité face à une telle abstention.
Concernant la défaite de Sébastien Huyghe à Lille, il se demande si la stratégie adoptée à Lille était la meilleure.
Pour expliquer une telle défaite de l'UMP au niveau national, il évoque la surmédiatisation de Nicolas Sarkozy et sa pratique de la fonction présidentielle.
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Grande-Synthe: Fethi Riah, soutien de Felix Tertulliani, annonce un "3e tour juridique"
Il promet un "3e tour juridique", car il compte demander l'annulation des élections.
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Coudekerque-Branche : David Bailleul souffle la mairie à André Delattre
Avec 45,71% des voix, David Bailleul (divers gauche) vient de réaliser un tour de force : voler le fauteuil du maire à André Delattre, élu depuis 1976.
Chacun son tour, André Delattre n'imaginait sans doute pas que ses propos prendraient cette forme là en ce soir de deuxième tour.
Battu par David Bailleul, le maire sortant (union de la gauche) obtient 44,46% des voix, tandis qu'Alexandre Distanti (majorité présidentielle) obtient 9,83%.
David Bailleul avait créé la surprise dimanche dernier, en obtenant 33,39% des voix au premier tour. Il expliquait ce résultat par une intense campagne de porte à porte, et 5000 habitants rencontrés, dans cette ville qui compte environ 24000 habitants.
"En quatre mois nous sommes en train de gommer 37 ans d'une ville qui stagne", précisait David Bailleul la semaine dernière. Il a désormais six années devant lui.
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Damien Carême réagit à sa victoire
Les deux opposants de Damien Carème (PS) n'auront pas réussi à empêcher la réelection du maire de Grande-Synthe.
Damien Carème conserve donc son fauteuil avec 51,8% des voix, face à Felix Tertulliani (38,09%), et Nathalie Desmazière (10,11%). Ces deux derniers candidats, qui s'étaient rencontrés en début de semaine, n'avaient pas réussi à s'entendre en vue d'une possible alliance.
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PS-Modem: Une histoire qui marche à la mairie comme au conseil général
Bernard Derosier, président du conseil général du Nord, a répondu aux questions de France Bleu Nord concernant le rapprochement PS-Modem. Alors que les élections municipales ont démontré que le programme centriste était soluble dans des listes de gauche, les cantonales ont également témoigné d'un rapprochement entre les deux partis.
Dans le canton de Lille-Ouest, le maire de Saint-André-lez-Lille, Olivier Henno, président du MoDem du Nord, a d'ailleurs bénéficié du coup de pouce de la gauche -et du retrait de sa candidate, Hélène Parra. Bernard Derosier a donc défendu la bonne foi de ces collaborateurs centristes, Henno en tête: "Olivier Henno a dit qu'il était près à travailler avec la majorité. Nous sommes favorables à un rassemblement autour de la gauche et du parti socialiste de tout ceux qui veulent travailler avec nous, sur nos bases."
Même discours à la mairie de Lille où l'ancien candidat MoDem Jacques Richir a évoqué "un partenariat" entre MoDem et PS. "Nous allons être des partenaires fiables", a-t-il assuré. Et au bout du compte c'est Lille qui va vraiment gagné."
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Brigitte Lherbier remporte Tourcoing Sud
La ville de Tourcoing a été largement remportée, au premier tour, par le candidat PS, Michel-François Delannoy. Le canton Tourcoing Sud (jusqu'à Mouvaux) est, lui, passé à droite. La candidate UMP, Brigitte Lherbier, qui avouait avoir "le Conseil général dans la peau", a rassemblé 59% des suffrages.
Elle dédie sa victoire à Patrick Delnatte (ancien député de la neuvième circonscription et ancien conseiller général du Nord), son mentor qui lui a donné envie de faire de la politique:
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Sylvie Brachet remporte la mairie de Bergues
L'aura de "Bienvenue chez les Ch'ti" n'a pas plané longtemps sur Jacques Martel. Adjoint à la culture et à la communication de Bergues, le candidat carillonneur soutenu par le maire sortant André Declercq, est arrivé dernier ce soir. Sylvie Brachet, candidate de gauche, a convaincu les berguois en présentant une liste "nouvelle" face à deux anciens adjoints. Elle réunit 39.13% des voix. En seconde position, l'adjoint à l'économie sortant Paul Lammin la suit de peu avec 33.78% des voix. Jacques Martel ne réunit quant à lui que 27.09%. Les deux adjoints, brouillés, s'était disputé l'investiture du maire sortant et n'avait donc pas envisagé de s'unir contre la liste de gauche de Sylvie Brachet. En élisant Sylvie Brachet à la mairie de Bergues, les électeurs ont confirmé leur choix du premier tour, qui donnait déjà la candidate de gauche gagnante face aux deux adjoints sortants.
Réaction de Jacques Martel:
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Gilles Pargneaux : "Notre stratégie va permettre à Aubry de gagner la LMCU"
Le premier secrétaire de la fédération socialiste du Nord, Gilles Pargneaux, est très confiant avant l'élection du prochain président de la LMCU le 18 avril, après les résultats de ce soir.
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Jacques Vernier conserve Douai et se félicite de "scores très importants dans les quartiers populaires"
Jacques Vernier est réélu avec 53,48% des voix à Douai, pour un cinquième mandat. Il était passé à 34 voix d'une élection au premier tour dimanche dernier. "Je suis d'autant plus heureux que j'ai fait des scores très importants dans les quartiers populaires", affirme-t-il. Il revient aussi sur une soirée difficile pour la droite au plan national et local dans une moindre mesure.
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Slimane Tir : Vandierendonck «le maire le moins bien élu»
Slimane Tir, candidat vert malheureux à la mairie de Roubaix a déclaré que René Vandierendonck était «le maire le moins bien élu du secteur» s'appuyant sur les chiffres de l'abstention et y ajoutant les Roubaisiens qui n'ont pas voté pour le candidat socialiste. D'après Slimane Tir; René Vandierendonck a donc «une ardente obligation de concrétiser la promesse républicaine d'égalité».
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Natacha Bouchart prend Calais au PC : "On avait besoin de respirer"
L'UMP Natacha Bouchart, vainqueur du 2nd tour à Calais face à Jacky Hénin, se félicite de sa victoire et la met largement sur le compte de la gestion communiste de la ville.
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